Le bambou est magique
J’ai rendu visite à Stéphane Alzaix dans sa pépinière de bambou à Luzillat, dans le Puy-de-Dôme. Il participe avec Horizom à une révolution : remplacer les ressources fossiles par de la biomasse tout en permettant aux agriculteurs de profiter des revenus de la captation du carbone grâce à cette plante magique qu’est le bambou.
Mathieu Poizat, Dimitri Guyot et Christophe Downey ont fondé Horizom en 2022 pour pouvoir remplacer les matériaux d’origine fossiles dans l’industrie par de la biomasse. Il s’avère que le bambou est aussi robuste que l’acier ou le béton, et que cette plante incroyable séquestre le carbone dans une quantité extraordinaire. Ils ont donc développé un modèle permettant de planter du bambou chez des agriculteurs, puis de valoriser aussi bien la biomasse produite que le carbone capté.
Dans cet épisode, le pépiniériste Stéphane Alzaix présente ses centaines de variétés de bambous à un couple d’agriculteurs venus du Morvan. Il nous raconte, avec les fondateurs d’Horizom, les perspectives de diversification et de développement pour notre agriculture que représente cette plante mal connue.
Et ça marche ! En deux ans, Horizom a planté 300 hectares de bambou et emploie 15 personnes. Ils ont même ouvert une pépinière de 7 hectares, que j’ai visité la semaine dernière à Magescq, dans les Landes. En développant cette nouvelle filière agricole indispensable pour une économie décarbonée, ce sont des Vrais Souverains.
