Les Vrais Souverains

Bonjour les Vrais Souverains, Laissez-moi vous présenter des gens extraordinaires dont on ne parle jamais. Ce sont des entreprenants qui sont en train de refaire la France par le bas. Ce sont des syndicalistes, des entrepreneurs, des salariés, ils prennent des risques et ils inventent des solutions. Leurs initiatives résistent, et elles réussissent. J’ai décidé de vous les faire connaître, en leur rendant visite comme si vous y étiez. Écoutez-les, aidez-les, soutenez-les et construisons la France, pourquoi pas, avec eux. Arnaud Montebourg

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Par Arnaud Montebourg
8 août · 1 mn à lire
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Le son retrouvé de la trompette française

J’ai rendu visite à Adrien Jaminet, le luthier qui a décidé de relocaliser la production de trompettes à Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne.

Si j’ai créé il y a quelques années les Équipes du Made in France, c’est pour contribuer à reconstruire - aussi modestement que concrètement - la nouvelle agriculture et la nouvelle industrie de notre pays. Je rencontre toutes les semaines de vaillants citoyens qui se battent au quotidien pour que la France redevienne ce grand pays inspirant que nous aimons tant et où nous voulons vivre longtemps. J’ai donc lancé mon podcast pour vous présenter ces Vrais Souverains qui reconstruisent la France en silence et par le bas !

Dans cet épisode, je suis allé visiter l’atelier de cuivres d’Adrien Jaminet dans sa ville natale de Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne. Il m’a raconté comment l’amour de la trompette l’a mené d’abord à l’artisanat comme luthier, puis à l’entrepreneuriat dans une industrie des instruments à cuivre où la France excellait jadis.

Musicien lui-même, Adrien a décidé de construire à nouveau des trompettes françaises. C’est son goût pour la transmission de ce savoir, de cette histoire qui l’a plongé, en plein confinement, dans cette quête. Et avec quel succès ! Sa trompette Alfred est jouée dans les orchestres les plus prestigieux, sur les plus belles scènes et dans de nombreux conservatoires.

Ce son espiègle et brillant, qu’Adrien Jaminet n’avait jamais entendu, ce sont les anciens qui l’ont reconnu en premier. Et désormais, ce patrimoine retrouvé rejoint une ambition nouvelle : donner un nouveau souffle au cuivre à la française, avec une production relocalisée faisant de ces merveilleux métiers de main les emplois de demain.